• Grandir en sagesse devant Dieu et devant les hommes

    Cet article a été écrit par Alain LEDAIN le 11 mai 2011.

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    Quelles sont les caractéristiques de l'enfant et celles de l'homme mûr ? Comment passe-t-on de l'un à l'autre ?
    Ce sont d'importantes questions... Comment mûrir ? Comment devenir un homme sage ? Qu’est-ce qu’être sage ?

    Et au plan spirituel, ces questions pourraient se traduire ainsi : comment parvenir à la mesure de la stature parfaite de Christ ? Car on l’a compris : mûrir, c’est ressembler toujours plus au Fils de Dieu. Mais comment cela se produit-il ?

    Commençons par définir notre but : la sagesse.

    La sagesse

    Qu’est ce que la sagesse ?

    La sagesse, c’est acquérir le bon sens (ce bon sens, c’est retenir ses lèvres par exemple), la justice, l’équité, la droiture, le discernement, la connaissance, la réflexion.

    La sagesse, c’est aussi apprendre la prudence.
    Pour aller plus loin sur le thème de la prudence, lisez les articles d'Hubert HOULIEZ 

    Elle est « pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d'hypocrisie. » (Jc. 3 : 17)

    Comment acquérir la sagesse ?

    Pour acquérir la sagesse, il faut :

     Ecouter les réprimandes (les reproches), les conseils (Pr 1 : 23, 25), les avertissements, c’est-à-dire les recevoir, y être attentifs, les retenir – ne pas être oublieux –, y marcher, ne pas en dévier, ne pas les abandonner. Mes lecteurs auront reconnu le style des premiers chapitres du livre des Proverbes.

    Les réprimandes, les conseils, les avertissements sont nécessaires à notre construction et à celle de nos enfants. Dans un entretien avec le philosophe Luc Ferry , le cardinal Philippe Barbarin disait : ma génération « a été contrée, éduquée, reprise, corrigée, aimée et elle a à peu près avancé, cahin-caha. Bénis soient tous ceux qui se sont opposés à moi, tandis que je grandissais ! Ils m’ont aidé à me construire, ce qui fait que je n’ai pas jugé utile de me ‘défoncer’. » (Mgr Philippe Barbarin – Luc Ferry – Quel devenir pour le christianisme ? - © 2011 Albin Michel – p.109)

    Avant d’aller plus loin, deux remarques. Premièrement, la sagesse n’est pas un état statique mais une marche dans laquelle on apprend l’art de se conduire avec les autres. Deuxièmement, dans le livre des Proverbes, un père parle à son fils (un maître parle avec son disciple). Le maître est père car il est porteur de la connaissance, c’est-à-dire de l’expérience de la vie. La connaissance qui accompagne la sagesse n’est donc pas que la mémorisation de concepts intellectuels. Elle n’est donc pas liée à notre QI.

    Pour acquérir la sagesse, il faut aussi :

     Accepter les commandements (Pr 10 : 8)
     La rechercher sachant qu’elle est avec les modestes (Pr 11 : 2).

    Que faire si on en manque ?

    « Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. » (Jc 1 : 5)

    Par où commencer ?

    Selon Proverbes 1 : 7, le commencement de la sagesse, c’est de révérer l’Eternel. Révérer c’est honorer, traiter  avec un profond respect.

    Par extension, il est important de respecter l’homme sage, celui qui dispense son savoir, celui qui détient l’autorité même s’il est défaillant. (Cf. Noé)

    Dans notre beau pays, il est culturel de ne pas se soumettre aux autorités, de se rebeller, de critiquer – au sens négatif du terme. On pense trop souvent qu’être ironique et méchant, c’est être profond et intelligent.

    Rappelons que la soumission aux autorités est une attitude de cœur emprunte de respect. Elle n’implique pas nécessairement l’obéissance, pas plus que le silence devant ses défaillances ou devant l’injustice.

    Ne nous adonnons pas à la dérision, aux moqueries et au mépris qui anéantissent tout, y compris le sens de l’autorité, du sacré et de la transcendance.

    La sagesse nous sort de l’immaturité de l’enfance. Mais au juste, quelles sont les traits de l’enfant et  quels sont ceux du maître ?

    Rester un enfant ou être un maître

    Les enfants sont instables, influençables (« flottants et emportés à tout vent de doctrine ») ; ils marchent selon la devise « c’est le dernier qui a parlé qui a raison ! » (Ils n’ont pas de recul réflexif.) Ils sont soumis aux modes de pensée. Ils se laissent facilement tromper et séduire.

    Un homme accompli est un homme plein de discernement, qui ne se laisse pas piéger par les apparences : il ne se laisse pas tromper, manipuler. Il ne se précipite pas, ne se laisse pas guider par ses émotions. Il est posé, enraciné ; il a creusé ses fondements.

    Un enfant n’a pas d’expérience alors qu’un homme fait est un homme d’expérience « dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal », ce qui est vrai et ce qui est faux.

    Un maître, ce qu’avec le temps nous devrions être selon Hé 5 : 12… oui, car le maître sait que la maturité nécessite du temps, qu’il n’y a pas de clé ou de raccourci permettant une maturité instantanée. Il sait que la maturité est un processus, un développement de vie.

    L’enfant, lui, reste dans le désir infantile du « tout, tout de suite ». Il cherche à être arrivé alors qu’il n’est pas encore parti ; il veut être considéré comme un vainqueur alors qu’il n’a pas encore combattu.

    Grandir en maturité

    Pour grandir, il faut le vouloir.

    Attention au syndrome de Peter Pan ! Le syndrome ou complexe de Peter Pan caractérise les enfants angoissés par l'idée de grandir et les adultes instables.

    Peter Pan est un personnage inventé par James Matthew Barrie au début du 20ème siècle qui s’enfuit afin de pouvoir rester un enfant insouciant. Cet enfermement dans le monde de l’enfance lui permet ainsi d’éviter toutes les responsabilités inhérentes au monde de l’adulte.

    Les personnes qui souffrent de ce syndrome sont émotionnellement bloquées au seuil de l’adolescence. Leur fonctionnement est souvent impulsif, guidé par les seules émotions.

    source : http://www.aapel.org/bdp/BL_peter-pan.html

    Pour grandir, faut-il instruire ou éduquer ?

    Commençons par lever cette question.

    Instruire , c’est transmettre des connaissances techniques, des savoirs académiques et des savoir-faire permettant à une personne d'accéder à la vie sociale, professionnelle…

    Eduquer, c’est former une personne globalement ; c’est lui apprendre un « savoir-vivre avec les autres », un savoir-être. Eduquer, c’est façonner des hommes, c’est former des êtres que l’on aimerait vertueux, de valeur, de mérite. Eduquer ne nécessite ni un grand QI, ni richesse matérielle mais nécessite, quant il s’agit des enfants, amour et stabilité familiale… entre autres !

    Manquer d’éducation, manquer de savoir-vivre, c'est être infirme de l'existence. C’est dire combien l’éducation est essentielle. Intériorisant la loi, elle nous humanise en nous faisant sortir de l’état de nature.

    Pour transmettre le savoir-vivre, il faut vivre avec et non seulement enseigner, parler. L’éducation se transmet par l’imitation, par le témoignage et le désir de ressembler. Contrairement à l’’instruction, elle ne suit pas des programmes et ne s’évalue pas par des notes. On peut être très instruit et fort mal éduqué.

    L’éducation des enfants est l’affaire des parents, pas de l’Etat. En 1932, le gouvernement d'Édouard Herriot a eu le tort de rebaptiser l'instruction publique « éducation nationale ». L’Etat ne peut éduquer. Pourtant, il s’étonne de la pauvreté éducative malgré les moyens déployés : des « enfants aboient au lieu de parler, injurient sans préalable et ne respectent personne ».

    Au plan spirituel…

    La maturité spirituelle, fruit de l’ « éducation spirituelle », ne peut s’évaluer uniquement sur la base des connaissances des personnages et des textes bibliques, des versets appris par cœur ou de la compréhension de la théologie biblique, même si toutes ces choses sont importantes et ne doivent pas être négligées.

    « La maturité spirituelle se démontre plus par le comportement que par les croyances. La vie chrétienne n’est pas une simple affaire de credo et de convictions ; elle inclut la conduite et le caractère. Les croyances doivent être confirmées par le comportement. Nos œuvres doivent être cohérentes avec nos convictions. »

    Autrement dit : L’étude de la Bible, même si elle est nécessaire, ne suffit pas pour grandir. Il est inutile de transformer l’église locale en « salles de classe ».  Le contenu de l’enseignement biblique et la doctrine ne suffisent pas car il ne s’agit pas de communiquer de l’information, de l’instruction seulement.

    L’Eglise a davantage besoin de pères que d’enseignants. Elle a besoin de modèles qui offrent leur vie en témoignage.

    Source utilisée :http://ag.org/enrichmentjournal/International_PDF/French/200307_Ete_FORMER_DISCIPLES%20.pdf

    Comment mûrir spirituellement ?

    La question n’est pas simple.  Je me contenterai donc de donner des pistes et de barrer une fausse direction.

    1 – D’abord, sachons que le chrétien autosuffisant ou le disciple « qui s’est fait tout seul » est une mystification. Il est vrai qu’aujourd’hui, nous vivons dans le mythe : ne rien devoir à personne, être soi-même sa propre création, « du passé faisons table rase ». Les plus "spirituels" transposeront et déclareront ne dépendre que de l’Esprit Saint. Pourtant, l’Histoire n’a commencé avec aucun d’entre nous. Lors de notre nouvelle naissance (notre conversion), nous avons été plongés dans un héritage et précédés par une nuée de témoins qui nous ont transmis la culture du Royaume de Dieu. La transmission dont je parle ici n’est pas celle imprimée dans des livres mais celle écrite dans des cœurs : elle trouve son incarnation dans les disciples du Christ que nous côtoyons.

    Aucun converti ne naît disciple accompli : il le devient par l'investissement de ceux qui le précèdent. Tout disciple est donc un héritier, nul ne se forgeant lui-même.
    Ajoutons que la transmission sous-entend un rapport d’inégalité (entre le maître et le disciple, entre le père et le fils) dans lequel celui qui reçoit devient débiteur de celui qui donne. 

    2 – Mûrir (c’est-à-dire grandir en sagesse) suppose :

     De connaître la Bible ;

    2 Tm 3 : « 16 Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire [« Eduquer » selon certaines traductions] dans la justice, 17 afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. »

    Ceci étant, attachons-nous non seulement à l’enseignement du Maître, Jésus-Christ, mais au Maître lui-même car « c’est en lui que sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance! » (Col 2 :3)

     D’imiter des hommes d’excellence. « Celui qui fréquente les sages devient sage… » (Pr 13 : 20)

     De développer de bonnes habitudes, entre autres par rapport à la gestion de notre temps, de notre argent et de nos relations.

     D’avoir le sens de la perspective : savoir prendre du recul pour acquérir la stabilité, avoir le sens des priorités, ne pas poursuivre des futilités.

     De marcher dans la vérité : Être des hommes et des femmes de convictions, porteurs de valeurs tout en étant tolérants, amis du bien mais indulgent envers les personnes, cohérents entre leurs paroles et leurs actes…

     De développer nos dons. La « naissance d’en haut » ne fait pas de nous des êtres achevés. Nous possédons des potentialités qu’il faudra déployer.

     De développer notre caractère : devenir comme la sagesse que nous voulons acquérir : pacifiques, modérés [pas excessifs], conciliants [pas querelleurs], pleins de miséricorde et de bons fruits, exempts de duplicité, d'hypocrisie. (Jc 3 : 17)

    On peut citer ici William Makepeace Thackeray (romancier britannique du XIXème siècle) : « Sème une pensée et tu moissonneras une action ; sème une action et tu récolteras une habitude ; sème une habitude et tu récolteras un caractère ; sème un caractère et tu récolteras un destin. » Pour développer un caractère, tout commence par les pensées, qui doivent être renouvelées et ne pas être conformes au siècle présent, puis continue par des actions en cohérence avec les pensées et de saines habitudes.

     D’accepter les contretemps et, de façon plus générale, de rompre avec la culture actuelle de l’instantanéité.

     De transmettre pour permettre à d’autres d’aller plus loin que nous. Anthropologiquement, l’homme est l’être-qui-transmet. Il communique ses découvertes, ses savoirs, sa culture. Ce désir de transmission, réalisons-le aussi au plan spirituel… ce qui nous imposera d’aimer nos héritiers, c’est-à-dire de se donner à eux.

    A remarquer que Dieu travaille de génération en génération : il est le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. « Si tu veux travailler pour un an, sème du blé ; pour dix ans, plante un arbre ; pour trente ans, prépare des hommes. » (Proverbe chinois cité dans "Etonnement d'un amour" de Frère Roger)

     Et dans ce travail de transmission, évitons l’infantilisation de ceux qui nous sont confiés. Si je réfléchis à votre place et vous livre des prêts-à-penser, si j’exerce ma foi à votre place – mais le puis-je vraiment ? –, si je ne vous nourris que de lait , si je vous parle comme je le ferais avec un gamin, je ne dois pas m’attendre à ce que vous deveniez adulte.

    Conclusion

    Devenons des hommes (et des femmes) accomplis, ayant acquis une épaisseur de vie et qui ne risquent pas d’être trouvés légers. Préférons la sagesse au confort matériel et au bien-être vides de sens, même s'il a un prix à payer...

    Et prenons garde de ne pas confondre la sagesse selon Dieu et la « sagesse selon ce monde » :

    Ayant perdu la foi en Dieu et la recherche de la vérité, ne restent à nos contemporains que les sagesses naturelles pour vivre le mieux possible cette énigme qu’est l’existence. Les sagesses suppléent ainsi au manque de sens de vie, au manque de foi.

    L’homme sage selon ce monde ne prend pas nécessairement le risque de nier l’existence de Dieu mais il organise sa vie sans Lui, sans Ses promesses. Il voit en lui-même sa propre fin ; il est coupé de Dieu. Il peut paraître vertueux, homme de la modération, de l’équilibre, du « point trop n’en faut » parce qu’il ignore toute passion et tout grand désir qui font souffrir.
    Comme tout épicurien, il pourra se faire comptable des plaisirs et des peines, s’épargner, se réserver, se replier sur lui dans un triste idéal d’autosuffisance : ne pas dépendre d’autrui, voilà son but. Rien, en effet, n’est plus imprudent lorsqu’on ne veut pas souffrir que de dépendre d’autrui. Aimer est alors l’imprudence suprême puisque mon bonheur dépend alors du bonheur de l’autre

    Le paragraphe ci-dessus reprend une partie de l'excellent article d'Hubert Houliez sur "La prudence se lon la chair" .

    La sagesse de Dieu, celle qui mène à grandir en Lui, n’épargnera pas de la souffrance car elle réclame du sens, de l’engagement, de la foi. Elle implique la recherche de la Vérité et du bien. Elle est bonne, elle mène à la vie abondante ; dans l’espérance, elle nous met en tension vers l’avant. Elle ne renonce pas, elle est enthousiasmante.

    Puissions-nous être tendus vers cette sagesse qui nous fera mûrir devant Dieu et devant les hommes.

    En complément, lisez l'article de DAVID MARTORANA :  Comment former la nouvelle génération ?

    Ressources utilisées (entre autres)

    Qu'est-ce que l'homme ? cours familier d'anthropologie - Chantal DELSOL

    Quatrième de couverture

    Ce livre tente de proposer quelques réponses à la question : « Qu'est-ce que l'homme ? » Cette question s'avère particulièrement cruciale aujourd'hui, parce que l'unité de l'espèce humaine a été et est encore remise en cause par toutes sortes de racismes ; et parce que la multiplicité des cultures, souvent source de conflits, nous convainc de chercher un fondement commun à l'humanité, sur lequel nous pourrions asseoir les modalités d'une vie commune à l'époque de la mondialisation.

    Par ailleurs, depuis plusieurs siècles, certains courants défendent l'idée selon laquelle l'homme n'est rien d'autre qu'une créature malléable que notre volonté pourrait définir et remanier. Peut-il y avoir un discours sur l'homme qui ne soit pas éminemment temporaire et aléatoire ? L'homme possède-t-il une « condition » qui ne saurait être dépassée sans que soit détruit l'être même qu'on voudrait servir ? Peut-on dire quelque chose de stable sur l'homme, valable dans le temps et dans l'espace ?

     

     L'âge du renoncement - Chantal DELSOL

     Chantal DELSOL, "L'âge du renoncement", Editions du Cerf © 2011

    Quatrième de couverture

    La religion, qui a irrigué la culture occidentale pendant deux mille ans, perd son influence sur tous les plans.
    La chrétienté ne se retire pas seule, mais avec elle ses fruits sécularisés, qui constituaient une architecture signifiante. Quel est le destin de notre représentation du monde à forée de cet effacement ? Certains désignent le relativisme, voire le nihilisme. qui s'instaurent dans l'oubli des référents fondateurs. Ce livre veut montrer que le nihilisme n'est qu'une brève transition, que le relativisme reflète une apparence.
    L'époque présente atteste plutôt la réinstauration de modes d'être et de pensée comparables à ceux qui précédèrent l'Occident chrétien et à ceux qui se déploient partout hors l'Occident chrétien : des sagesses et des paganismes, déjà à l'ouvre sous la texture déchirée de nos anciennes convictions. transcendantes ou immanentes. Ces sagesses se nourrissent de renoncement, lequel forme aujourd'hui l'essentielle disposition de notre esprit.
    Renoncement à la quête de la vérité, renoncement au progrès, à la royauté de l'homme, à la liberté personnelle. Les conséquences en sont, par un lent processus, le remplacement du vrai par le bien, des dogmes par vies mythe, du temps fléché par un retour au temps circulaire, du monothéisme par le paganisme ou le panthéisme, de l'humanisme de liberté par un humanisme de protection, de la démocratie par le consensus, de la ferveur par le lâcher prise.

    C'est une métamorphose radicale, et ce renoncement est un retournement, non seulement de nos pensées, mais aussi de nos modes d'être et de nos institutions. Après une histoire de deux mille ans, sous de multiples signes réapparaît l'appel à une résignation sereine dont les hommes sans Dieu n'ont jamais cessé de rêver.

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  • Commentaires

    1
    gbegnon kevin
    Lundi 26 Septembre 2011 à 05:51
    es ce que la sagesse inclut: savoir qui frequenter?
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    2
    Lundi 26 Septembre 2011 à 07:28

    A Kévin :

    Bien sûr ! La sagesse, c'est aussi savoir gérer ses relations : « Celui qui fréquente les sages devient sage… » (Pr 13 : 20)

      • Meyemenyong kolondo
        Lundi 30 Janvier 2017 à 09:25

        je vous salut et vous adresse mes appréciations envers vos messages.Des paroles de grâce apportent la grâce dans la vie de ceux qui écoutent et y prennent en considérations. Qu'au nom  de notre Seigneur Jésus vous soyez et demeurez bénit.

    3
    samson
    Dimanche 5 Janvier 2014 à 19:16

    Votre message est vraiment très utile vue certains chrétiens vivent dans le doute.

    4
    Bens
    Mercredi 9 Juillet 2014 à 18:05
    Dans le nom de notre sauveur et seigneur Jesus Christ je vous salue mon frere et je tiens à vous dire que j'aime tes ecrits et que Dieu vous benisse d'avantage.
    5
    Syloah
    Lundi 28 Juillet 2014 à 14:01

    Bonjour, vous semblez oublier un détail d'une très grande importance et j'aimerai préciser qu'un enfant ne peut pas se contenter d'être éduqué et enseigné. Un enfant à besoin d'être éduqué, enseigné et AIME, et de préférence selon les préceptes de Jésus. La bible dit : sans l'amour de Jésus, le reste n'est rien. Je suis moi-même enseignante de 400 élèves ADOS chaque semaine et parent, disciple de Jésus et non d'une dénomination, ni d'un homme. Contrairement à ce qui est de plus en plus véhiculé dans les église-bâtiments, l'amour de Jésus n'est pas une mièvrerie qui consiste à tout excuser et à ne surtout pas offusquer. l'amour de Jésus consiste à dire la vérité à son prochain dans la douceur, sachant que si cette vérité n'est pas reçue elle sera de toute façon mal prise, voire rejetée avec violence que cela soit dit avec douceur ou non. L'amour consiste aussi à tenir ferme  dans les interdits et les obligations, tout comme dans les sanctions que les récompenses, non pas pour ménager l'amour-propre mais pour sauver celui qui s'égare dans un mauvais chemin. Comprenez que l'éducation, l'enseignement et l'amour est une QUESTION DE SALUT PERSONNEL, pas une question d'amour -propre et de confort égoïste qui mène en ENfer. Cela s'applique autant à des enfants de parents, que des enfants spirituels, c'est-à-dire des personnes adultes qui viennent de se convertir ou bien encore ceux qui sont encore des enfants 30 ans après  leur conversion car refusant de grandir, ils préfèrent être encore nourri par la bouche du pasteur que par la bouche même du Seigneur Jésus-Christ. En effet c'est plus confortable que ce soit le pasteur qui prenne les coups que soi-même. Et si le pasteur est aveugle, le reste du troupeau est aveugle et tomberont dans le trou = ENFER ! La bible dit que tous ceux, écoutez bien : QUE TOUS CEUX QU'ILS VEULENT VIVRE PIEUSEMENT EN JESUS-CHRIST SERONT PERSECUTES ! La bible ne dit que seuls les pasteurs, les évangélistes etc seront persécutés, mais tous ceux, donc tous les disciples de Jésus qui veulent le suivre et pratiquer la parole selon l'Esprit de Dieu seront persécutés SANS EXCEPTION !!!! JESUS REVIENT BIENTOT ! REPENTEZ-VOUS ET CONVERTISSEZ-VOUS, IL EST MINUIT -3 SUR L'HORLOGE DE DIEU LE 28 JUILLET 2014 !

    6
    NDAYIKEZA Audace
    Mardi 17 Novembre 2015 à 18:43

    Pour moi la sagesse englobe trois choses:la vérité ,la bonté et la beauté.

    Pour ce qui est la vérité,il faut s'habituer à dire  toujours la vérité  sans passer à coté .

    En ce qui concerne la beauté,s'habituer toujours à faire de l'ordre et de l'esthétique.

    Et la bonté,c'est faire du bien sans considération et sans conditionna lité.Merci.

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