• Pour la gloire de ce monde : recouvrements et consolations en Terre du Milieu

    Le site Ethique Chrétienne est heureux de vous présenter un ouvrage co-écrit par un de ses contributeurs : Jérôme Sainton.

    Présentation

    Pour la gloire de ce monde : recouvrements et consolations en Terre du Milieu est un ouvrage critique qui s’adresse à un lectorat averti, bien familier de l’œuvre de J.R.R. Tolkien. La sortie de ce recueil est néanmoins l’occasion de présenter (à nouveau) l’œuvre tolkienienne à son public francophone, et à son public chrétien en particulier.

    La rencontre du mythe et de la foi

    Le « Conte d’Arda » (comme les Elfes eux-mêmes appellent leur histoire) procède de la rencontre, dans le cœur de Tolkien, entre la mythologie scandinave et la foi chrétienne. L’une comme l’autre ont en commun de mettre l’homme en relation avec la « vérité ». C’est sans doute évident pour la foi. Mais ça ne l’est pas moins au sein des autres cultures : « les légendes et les mythes sont faits en grande partie de “vérité”, et en présentent en effet des aspects qui ne peuvent être appréhendés que sur ce mode. Certaines vérités et certains modes de ce type ont été découverts il y a bien longtemps, et doivent nécessairement réapparaître [dans une histoire inventée]. »[1] Un conte, qui s’inspire des mythologies anciennes, participe de la vérité, et, à son tour, il se charge d’en éclairer certains aspects. Dans ce mode, les éléments de vérité sont absorbés par le récit, à la façon d’un levain mis dans la pâte, jusqu’à ce que l’ensemble lève.[2]

    C’est pourquoi la lumière de la foi rejoint celle du mythe. Chez Tolkien, l’homme qui pénètre dans le Conte d’Arda entre dans une histoire tissée de mythes, dont c’est précisément le sens que de le mettre en rapport avec la vérité. Mais il se laisse également pénétré de ce « caractère sain et sacré » du Conte d’Arda qui est celui d’« un monde dans lequel on dirait qu’une sorte de foi se trouve partout sans avoir de source visible, comme une lumière projetée par une lampe invisible ».[3] Et pour cause, car c’est, entre le mythe et la foi, la référence commune à la vérité qui constitue justement la possibilité de leur rencontre.[4] Bien entendu, le mythe d’Arda n’est pas identique, dans sa narration, au mythe chrétien. Il n’est pas non plus identique aux mythes nordiques. Mais il procède de la transformation de ces derniers au contact de la foi, son auteur s’étant délibérément inscrit dans ce désir « de conserver une forte proportion du passé scandinave pour le mêler à la culture continentale et à la foi nouvelle ».[5] Cette transformation, dans la perspective tolkienienne, ne résulte ni d’une « confusion » ni d’un assemblage, mais d’une « fusion » entre deux cultures qui « se sont embrasées au contact l’une de l’autre », une rencontre qui, « considérant l’ancien et le nouveau », a produit toute sa richesse.[6] Un peu comme une sorte de rencontre amoureuse, où chacun se laisse transformer, non pas pour disparaître mais pour mieux se révéler, chacun selon sa vocation propre, ici dans « la tension […] féconde [qui] renouvelle la foi et guérit la culture ».[7]

    Le recouvrement du réel

    Le conte tolkienien est ainsi comme un miroir tourné vers la vérité sise au cœur de ce monde. Ce miroir, lui-même conçu par un « subcréateur » « créé à l’image et à la ressemblance d’un Créateur », constitue une « subcréation » qui est « à l’image et à la ressemblance » d’une Création.[8] Le conte a alors, pour Tolkien (comme pour son ami C.S. Lewis), cette fonction fondamentale de nous aider à restaurer en nous la perception et le sens de la Création et de ses merveilles. Tolkien appelait « recouvrement » cette restauration que la fantasy (l’art et l’œuvre de l’imagination) peut aider à atteindre :

    Le recouvrement (qui implique le retour et le renouvellement de la santé) est un re-gain — celui d’une vue claire. Je ne dis pas le fait de « voir les choses telles qu’elles sont » pour me trouver en butte avec les philosophes, bien que je puisse me risquer à dire — « voir les choses comme nous sommes (ou étions) censés les voir » — comme des choses séparées de nous-mêmes. Il nous faut, en tout cas, nettoyer nos vitres, de façon que les choses clairement vues soient débarrassées de la grise buée de la banalité ou de la familiarité — du caractère de possession.[9]

    À notre époque résolument technicienne, alors que le voile de la familiarité s’opacifie toujours davantage, les contes de fées peuvent justement proposer un « regard différent », une échappée hors du « paradigme machinique » qui est le nôtre.[10] Quand ce dernier « nous mène dans une seule direction, à la surface des choses »,[11] la fantasy fait partie de ces activités humaines qui cherchent à retrouver la profondeur de la vie. Louis Bouyer l’avait très bien saisi :

    Les histoires inventées par [Tolkien] et qui reprenaient en les renouvelant de grands thèmes mythiques ont eu un retentissement extraordinaire en particulier chez les jeunes. C’est là un parfait exemple du besoin pour l’homme moderne de se replonger dans une humanité beaucoup moins sophistiquée, beaucoup plus proche du réel intégré et qui considère le monde non pas comme une source de jouissance ou de puissance matérielle mais comme une source inépuisable d’évocation de la totalité et de l’unité.[12]

    C’est pourquoi, chez Tolkien, « la face essentielle de la Faërie [est] tournée vers la Nature », et cette face est elle-même tournée à la fois vers « l’Homme » et vers « le Mystère ».[13] Tourné vers l’homme, le Conte en illumine toutes ses dimensions. Les « Incarnés », en Arda, partagent tous la même matière, la même glèbe (ce sont tous, en ce sens, des Adam), et ont en commun (chacun selon leur parenté) une essence, c’est-à-dire des limites et une loi naturelles. Ils ont également chacun une existence et une histoire singulières. Et ils sont également, et fondamentalement, des êtres de relation, faits par et pour la relation. La mortalité, mais aussi la sexualité, sont ainsi des thèmes incontournables du Conte d’Arda.[14] Quant au mystère, il est indissociable de l’homme. En Arda, la nature particulière des Incarnés manifeste la sagesse d’Eru (Dieu) à l’endroit de sa Création et de ses créatures. Ses Enfants sont « comme un nouveau reflet » de son esprit.[15] La subcréation leur est confiée : par leurs arts et par leurs paroles (leurs mythes), ils ont pour vocation de révéler la gloire de toutes choses. Cette gloire logée au centre des récits est celle d’Eru Ilúvatar « Père de toute chose », à partir de qui tout fut établi.

    Espérance et consolation

    Aussi, dans le Conte d’Arda, la Nature est une : les Incarnés ont été faits pour le monde aussi bien que le monde a été fait pour eux. « Tout est lié », ainsi que l’a rappelé le pape François.[16] Et, comme dans notre propre histoire, où notre « maison commune » menace de s’écrouler, et nos âmes avec elle,[17] en Arda aussi, l’histoire est tragique, ayant passé dès son commencement « de la grandeur et de la beauté aux ténèbres et à la ruine ».[18] Le miroir tourné vers notre monde nous renvoie donc un constat accablant à bien des égards. Les plus effrayants serviteurs des « seigneurs ténébreux » d’Arda sont ceux qui préfigurent une perspective terrible : rien moins que « le peuple des hommes dans son ensemble […] libre [...] d’aller à sa perdition et de poursuivre la Chute jusqu’à son terme ultime»,[19] un peuple désincarné, évanoui dans l’exercice de la puissance, prisonnier de « l’immanence technologique »[20] dans laquelle il s’est complu.[21]

    Faut-il pour autant désespérer ? La (mytho)poésie tolkienienne n’est pas une invitation à la fuite ni à la résignation. Elle participe de l’Évangile[22] et nous invite à « élever nos cœurs »[23]. Si, en effet, l’art tolkienien appelle à une conversion du regard — c’est sa fonction de recouvrement —, il invite aussi à l’espérance — c’est sa fonction de consolation. Car, dans le Conte d’Arda, toutes les tragédies engendrées par le drame de la Chute se déploient jusqu’à un ultime point d’arrêt annoncé, attendu et espéré : la Guérison par Eru de toutes les plaies du Monde et de ses Enfants, ainsi rendus à leur plus grande gloire, reflet de celle de leur Créateur. Au-delà des Cercles du Monde réside en effet « l’Autre Pouvoir »[24], à jamais inaccessible au mal, et à partir duquel le sens et la beauté des choses et des êtres peuvent toujours être recouvrés. De cette « victoire ultime »,[25] le Conte se charge d’en donner des aperçus :

    J’ai forgé à ce propos le terme « eucatastrophe » : le soudain retournement heureux dans une histoire qui te transperce d’une joie provoquant les larmes (j’estime que c’est la plus haute fonction que le conte de fées puisse produire). Ce qui m’a amené à penser que cet effet particulier est produit parce que c’est un aperçu soudain de la Vérité, que ta nature tout entière enchaînée dans la cause à effet matérielle, la chaîne de la mort, ressent un soulagement soudain comme si un membre essentiel déboîté se remettait soudain en place. Cela montre, si l’histoire possède une « vérité » […], que c’est effectivement comme cela que les choses marchent vraiment dans le Grand Monde pour lequel notre nature est faite.[26]

    Tout le Conte d’Arda, toute la mythopoésie tolkienienne seront ainsi traversés, ou plutôt soutenus, par une tension entre la nostalgie d’une histoire glorieuse et l’attente de son renouveau, entre la mémoire de la beauté originelle du Monde et l’espérance de son recouvrement définitif — et de son dépassement.

    Ainsi, contrairement à ce que l’on a tendance à laisser entendre, un (bon) conte de fées, expliquait Tolkien, n’est pas une fuite du réel — laquelle fuite caractérise au contraire le « réalisme » techno-libéral actuel, matrice de notre désincarnation et de notre désespérance — mais son recouvrement. À travers la reconnaissance de l’origine, de la beauté et de la finalité du monde (dans la foi), la consolation de toutes ses peines et ses afflictions (par l’espérance suprême), et son amour (qui vient de Dieu qui est lui-même Amour), l’œuvre tolkienienne est théologale. Elle est une invitation, pour le chrétien, à s’incarner, c’est-à-dire, ici-bas, « à travailler, de l’esprit comme du corps, à souffrir, espérer, et mourir ; [et] percevoir que tous ses penchants et ses facultés ont un but, qui peut être racheté ».[27]

    Sommaire

    Avant-propos — Till the world is mended
    Jean-Philippe Qadri & Jérôme Sainton

    Le seuil et le centre
    Jean-Philippe Qadri

    Un secours comme son vis-à-vis
    Jean-Philippe Qadri

    Le pouvoir féminin en Arda
    Jean Chausse

    Les couleurs du Monde
    Jean-Philippe Qadri

    Saroumane et le Joseph de Thomas Mann
    Jean-Philippe Qadri

    Estel Eruhínion — De la Chute et de l’Espérance dans le Conte d’Arda
    Jérôme Sainton

    Espoir ou espérance — Une question de traduction
    Jérôme Sainton

    Correspondances mythopoétiques — Du rapport entre l’Estel et l’Espérance théologale
    Jérôme Sainton

    Au-delà des Cercles du Monde — De la mémoire et de l’espérance dans le Conte d’Arda
    Sr. Marie-Élisabeth, o.c.s.o.

    Illustrations

    Illustrations intérieures : Genie Weinstein, Jean-Philippe Qadri, Colette Picamal, sr. Marie-Élisabeth.

    Couverture : John La Farge, Water Lily in Sunlight (1883). Outre que le nénuphar reprend un motif de la mythopoésie tolkienienne (Tom Bombadil et Baie d’or), la représentation de La Farge, avec ce nénuphar qui plonge dans les eaux sombres et profondes mais tourné vers la lumière, résonne avec une autre poésie de l’espérance :

    Où cette enfant prend-elle tant d'eau pure et tant d'eau claire.
    Tant de jaillissement et tant de ressourcement.
    Est-ce qu'elle les crée ? A mesure ?
    — Non, dit Dieu, il n'y a que moi qui crée.
    — Alors où prend-elle toute cette eau.
    [...]
    — Bonnes gens, dit Dieu, ça n'est pas malin.
    Son mystère n'est pas malin.
    Et son secret n'est pas difficile.
    [...]
    Si c'était avec des jours transparents qu'elle fît des jours transparents.
    Si c'était avec des âmes, avec de l'eau claire qu'elle fît des sources.
    Avec de l'eau claire qu'elle fît de l'eau claire.
    Si c'était avec de l'âme pure qu'elle fît de l'âme pure,
    Parbleu, ça ne serait pas malin. Tout le monde pourrait en faire autant. Et il n'y aurait là aucun secret.
    Mais c'est avec une eau souillée, une eau vieillie, une eau fade.
    Mais c'est d'une âme impure qu'elle fait une âme pure et c'est le plus beau secret qu'il y ait dans le jardin du monde.[28]

     

    Notes

    [1] J.R.R. Tolkien, Lettres, Christian Bourgois, Paris, 2005, n131 p. 213.

    [2] Voir Matthieu 13,33 ; Luc 13,20-21. Pour Tolkien en effet, s’il avait bien conçu (dans son rapport à la vérité) « une œuvre fondamentalement religieuse et catholique », (dans son mode) « l’élément religieux [y] est absorbé dans l’histoire et dans le symbolisme » (J.R.R. Tolkien, Lettres, n142 p. 246). Le second terme alors ne voile pas mais manifeste et révèle le premier, l’Évangile étant, pour Tolkien, ce « conte de fées, ou [cette] histoire d’un genre plus vaste, qui embrasse toute l’essence des contes de fées » (J.R.R. Tolkien, Faërie et autres textes, Christian Bourgois, Paris, 2003, p. 138, je souligne).

    [3] Lettres, n328 p. 577-578. Et ainsi cet interlocuteur de Tolkien annonçait-il dans des termes remarquables l’enseignement de Benoît XVI et François, la Lumière de la foi, encyclique, 29 juin 2013.

    [4] Parce qu’au cœur (mythique ou religieux) de toute culture, est à l’œuvre la même nature humaine, alors la vérité commune sur la condition humaine constitue à la fois l’objet commun en même temps que la garantie de la possibilité de la rencontre entre les cultures. À l’exception du cœur de la civilisation de la technique, dont le rejet de la vérité et de la nature humaine explique entre autres son incapacité à l’inter-culturalité. Voir Joseph Ratzinger, Valeurs pour un temps de crise, Parole et Silence, Langres, 2005.

    [5] J.R.R. Tolkien, Les monstres et les critiques et autres essais, Christian Bourgois, Paris, 2006, p. 37.

    [6] Ibid., p. 32, 39. Voir Matthieu 13,52.

    [7] Joseph Ratzinger, Valeurs pour un temps de crise, p. 103-104.

    [8] Faërie et autres textes, p. 118.

    [9] Ibid., p. 121.

    [10] Voir François, Loué sois-tu !, encyclique, 24 mai 2015, n. 111.

    [11] Ibid., n. 113.

    [12] Dans le Métier de théologien, cité par Michaël Devaux, Tolkien, les Racines du légendaire, « une amitié d’écrivains », Ad Solem, Genève, 2003, p. 129.

    [13] Faërie et autres textes, p. 82.

    [14] Le premier thème est toujours bien perçu, d’autant que l’auteur l’a lui-même explicité. Le thème de la sexualité, en revanche, ne l’est presque jamais ou alors dans un contresens parfait (on entendra toujours : « il n’y a pas de femmes », « les personnages n’ont pas de sexualité », etc.). Sans surprise, puisque le Conte d’Arda (dont la nature, mythopoétique, échappe déjà à la plupart des grilles de lectures postmodernes) renvoie à la réalité de la sexualité, qui n’est plus perçue, et non à « l’esprit de concupiscence » (Lettres, p. 75) qui a investi nos représentations actuelles. Sur la nature du mythe qui, bien loin d’une rêverie éthérée, a en fait pour principe de représenter la réalité des choses, et en particulier leur réalité spirituelle, voir Irène Fernandez, Mythe, raison ardente : imagination et réalité selon C.S. Lewis, Ad Solem, Genève, 2005.

    [15] J.R.R. Tolkien, le Silmarillion et les Contes et Légendes inachevés, Christian Bourgois, Paris, 1993, p. 11.

    [16] Voir François, Loué sois-tu !, dont on a par ailleurs salué les nombreux accents elluliens (Christophe Geffroy, La Nef, n273, éditorial). « L’écologie intégrale » de François, qui s’inscrit dans l’enseignement de ses prédécesseurs (Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI), avait, en effet, dès l’origine été une pierre angulaire du sociologue et théologien Jacques Ellul, qui compte parmi les références incontournables du présent ouvrage.

    [17] Il n’y a qu’à considérer ne serait-ce que la progression effrayante de la dépression à notre époque, terrible souffrance psychique pour les concernés, également marqueur de notre souffrance morale commune.

    [18] le Silmarillion et les Contes et Légendes inachevés, p. 256.

    [19] Lettres, n96 p. 162.

    [20] Benoît XVI, l’Amour dans la vérité, encyclique, 29 juin 2009, n. 74

    [21] Telle est la promesse des partisans de l’« homme augmenté ». Mais le transhumanisme n’a pas attendu les maîtres de Google, loin s’en faut, pour s’imposer. Il commence, en Occident, avec l’arraisonnement de la médecine en vue de modifier la nature humaine. La contraception en constitue probablement les prémices. Elle n’a jamais répondu au moindre motif médical (la fertilité n’est pas une maladie … contrairement à l’infertilité galopante actuelle, imputable en partie aux œstrogènes artificiels relargués dans l’environnement). Je sais que je prends le risque de choquer, y compris chez de nombreux chrétiens, où la remise en cause du modèle actuel constitue un véritable sacrilège (mais où est le sacré ?). Le but ici n’est pas de juger, encore moins de condamner, mais d’essayer de réfléchir librement. Il est amusant de voir que Tolkien, dans le Conte d’Arda, décrivait chez les Hauts Elfes une sexualité en contradiction complète avec l’exercice de la contraception, et en accord parfait avec Humanæ Vitæ (laquelle encyclique ne paraîtrait que bien des années plus tard). Autrement dit, on ne se donne pas à soi-mêmes des limites, on les reçoit : celles-ci nous constituent, nous ne nous constituons pas nous-mêmes.

    [22] Voir note 2.

    [23] J.R.R. Tolkien, History of Middle-earth, vol. X, HarperCollins, Londres, 1994, p. 322. L’expression vient dans le dialogue entre deux Sages, au Premier Âge d’Arda, qui abordent la nature de l’espérance.

    [24] Lettres, p. 253.

    [25] Lettres, p. 255.

    [26] Lettres, p. 100.

    [27] Faërie et autres textes, p. 140.

    [28] Charles Péguy, le Porche du mystère de la deuxième vertu, Gallimard, Paris, 1986, p. 125-126.

    Partager via Gmail

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :